Il est 20h, au lit, ta collection Arlequin t'attend!

Madolf, le tyran de Jibé

J'ai eu une prise de conscience en buvant mon coca light devant des paroles et des actes (ouais ça va, devant une rediffusion de Tellement Vrai, t'es content?): Quand on me demande ce que je fais 'dans la vie' (et que je ne peux pas répondre "je fais des concours de goûter avec mes keupines le week end" (NB: je compte gagner)), je réponds que je suis en communication. Communication, moi qui n'ai pour tout dire pas vraiment le sens du relationnel. C'est vrai ça, s'il y a bien un truc pour lequel je suis ultra nulle, c'est meubler. Que ce soit chez le coiffeur, en stop (double pression, la mamie, adorable, te fait une place dans sa clio en rangeant son coffret collector Hervé Villard trainant sur le siège dans sa boite à gants qu'elle peine à ouvrir et fait un détour exprès, tu lui dois bien une petite conversation sympa sur la météo) ou avec la sœur d'un ami de Marie-Kévina, c'est toujours le même problème, j'me sens conne je sais pas quoi dire et j'me contente de petits acquiescements débiles ou de réflexions pourries (le genre dont tu te rends compte de la nullité en les prononçant mais trop tard, tu te promets de toujours réfléchir un minimum avant de parler dorénavant (moyen la syntaxe, mais fuck)).

Si tu me croises dans la rue et que je ne te connais que moyennement le scénario sera sûrement chaotique, à savoir: silence gênant, petite blague débile que tu ne comprends pas ou que tu prends pour une remarque déplacée (j'ai un don pour mettre les gens mal à l'aise sans le vouloir), au revoir.

C'est sans appel, je me suis trompée de cursus.