« L’homme est un animal insatisfait qui hésite entre plusieurs frustrations. »

(Est-il vraiment nécessaire de commenter ce splendide photo-montage?)

J'ai regardé les Lyonnais, tu sais le film de gangster d'Olivier Marshall avec Momon le gitan, sa meuf janou, son best serge et toute une bande de voyous qui se battent pour l'honneur : Effet sur moi: Je veux faire partie d'un gang, être en cavale et ne pas avoir une petite vie bien rangée : Le Papa, La maman, les enfants, le chien, les 5 semaines de vacances, les impôts et les activités du mercredi après-midi. Qui a dit que seuls les enfants de moins de 5 ans s'identifiaient aux films? 

(Ps: Me reniez-pas, j'suis sûre que j'aurais la classe avec un Gun)

Bref, il semblerait que la vie de caissière commence à me faire péter un cable, il n'y a pas de sous métier (Et j'suis bien contente de pouvoir payer mon loyer, m'acheter un iphone (Caprice.com), dévaliser Zara  -fille futile salut!- et payer mes 12 paquets de pâtes hebdomadaires grâce à ma super paye) mais vraiment mon dieu, je ne pourrais pas faire ça toute ma vie. En parlant de vie, je n'ai jamais été aussi indécise qu'en ce moment. Du genre à pas dormir de la nuit parce que je réfléchis à tout et rien, sans pouvoir réussir à savoir ce que je veux vraiment au fond de moi et en ayant malgré tout les boules de faire une connerie. Comment on fait pour savoir si on fait le bon choix? On fait rien et on s'auto-clash d'être une couille molle ou alors on tente en prenant le risque de regretter et pleurer sa mère après? 

Parfois, je crois que j'aimerais bien que quelqu'un choisisse à ma place, au moins je pourrais me plaindre en accusant une personne d'être responsable de mes choix pourris.

Sur ces belles paroles philosophiques (Le bac est demain, et là d'un coup je me revois il y a un an, en train de réviser chez ma grand-mère, coupée du monde, à me nourrir exclusivement de tomates mozzarella, sale (Entre me doucher et lire la biographie de platon, j'avais visiblement choisi à l'époque..)  le bac de Philo pour les nuls entre les mains en paniquant, persuadée que je l'aurais pas) oui donc, sur ces belles paroles, je m'en vais, raconter ma vie ailleurs. Adieu.