(Barcelona Mai 2012- Avec Samouel le Gangsta)
Après avoir passé un partiel ou j'vais avoir 1/20 (Et encore, je suis optimiste vu que j'suis incapable de dire où est ma bonne réponse), connu la cuite de ma vie - Et accessoirement la honte de ma vie- (Trou noir et 3 heures de gerbe soutenu par le sosie de Tom Welling, shame), épuisé toutes les stratégies possibles concernant ma vie sentimentale, assisté au décès de la lancia de Samouel, écouté ma grand-mère chanter ''Je te promets'' de Johnny à fond dans la voiture, je me suis rendue compte qu'il était grand temps de changer d'air.
1h15 d'avion (Le pilote était bourré, un décollage comme ça, c'était pas normal), un clash avec la fille de la douane ''NOOOOOOOOOOOOO'' => Oui, j'ai dû enlever mes chaussures sinon kekette elle me bloquait le passage avec son gros collègue. (mon odeur de la semaine s'explique par le fait qu'elle m'a également volé mon déo, mon shampooig et ma crème, la salope). Une rencontre avec une p'tite chinoise qui proposait des massages à 5 euros sur la plage, une brûlure au 42e degré est aussi à noter (Oui j'ai la particularité de m'endormir n'importe où et n'importe quand -Sur la plage sous 30 degré c'était pas la meilleure idée de ma vie, mais heureusement j'ai Biafine, ma nouvelle copine-) Un hôtel moisi: Entre les draps jaunes, les remontées d'odeur, et le voisin d'à côté chanteur à ses heures perdues (comprendre entre 4 et 8h du mat'). Des pizzas à 16h, la plaça tagliatelle, le Mare Magnum, ''Pourquoi ma bouteille d'eau Sin gaza n'est pas gazeuse? '', la prophétie de Michel, le cierge déposé à la cathédrale (Oui Samouel a décidé qu'on devait prier), Idiiiiiiiiiiiiiiiiiot, '' Samu t'es un Mumu'' le taxi pakistanais... Bref, je vais m'arrêter là hein, on va finir par croire que Pipi, notre enfant est un journal intime et niaisou.
Tout ça pour dire que ce dépaysement d'une semaine était essentiel à ma survie et que j'suis prête à affronter les 8 semaines de caisse (Superu Love) qui m'attendent.
* Quoi? Sully Sefil c'est d'la bombe.
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